Spectacle tout public
Les Yeux de Louse est un monologue porté par huit actrices dont les corps, les voix parlées et chantées, se mêlent dans des échos contemporains pour donner la parole à Louise, jeune paysanne de la fin du XIXe siècle...
Distribution
Delphine Aranéga, Edwige Bage, Margot Châron, Carole Montilly, Virginie Picard, Frédérique Poslaniec, Alice Sibille et Marie Strehaiano.
Mise en scène et direction musicale : Martine Midoux
Assistant à la mise en scène : Bastien Chrétien
Lumières : Thomas Pujol
Chants : création collective
représentations en Sarthe en 2015
Synopsis
C’est le printemps. La très jeune Louise quitte la ferme familiale pour travailler dans celle de cousins de ses parents. Là, elle y découvrira la vie, la beauté de la nature, la sexualité crue d’une brève rencontre et la naissance de son premier enfant…
Note d’intention de l’auteure
LES YEUX DE LOUISE c’est la vie rêvée de mon arrière-grand-mère… Je ne dis pas vie de rêve! Mais vie rêvée. Cette femme ancêtre de ma famille a désormais une vie, un nom, sa vie fait écho à celle de sa descendance, par cette vie rêvée, je me comprends mieux, par jeu de domino, elle explique mes comportements passés, les résout et prend corps, devient réalité.
Chronique familiale qui reprend la filiation : on rencontre la mère et la grand-mère de Louise, sa soeur, puis ses enfants.
La parole s’achève à la mort de Louise quand sa propre fille est au berceau, Berthe, ma grand-mère ; la parole s’élève de ce choeur de femmes qui lèvent le voile et portent jusqu’à aujourd’hui ces mots du passé. On rencontre des hommes, le (beau-) père, brave et fondateur, l’amant qui consume Louise, le mari (consolant mais insipide).
Figures masculines qui jalonnent la vie d’une femme…
Virginie Picard
Note d’intention de la metteure en scène
LES YEUX DE LOUISE est un monologue porté par huit actrices qui nous font partager les réminiscences de Louise avant que ses yeux ne se ferment alors qu’elle est encore une tout jeune femme.
Texte parlé, voix chantées des actrices a cappella en solo, en duo, en tutti, organicité des corps, des corps architecturés et le silence… Le silence du mouvement, une suspension des regards et le silence sonore sans lequel le son ne peut vivre, qui nous laisse le temps d’entendre l’écho du dire ou celui qu’il y a entre les mots.
Une mise en scène épurée avec très peu d’accessoires, soutenue par les lumières, est au service du texte et du jeu des actrices.
Martine Midoux
Coproduction
Cie A Trois Branches / Collectif 507 / Association la Cigale / Cie La Fille du Vent
Cie Musicarthéa / Cie Théâtre Tout Terrain
Partenaires
Théâtre de l’Enfumeraie, Allonnes (72) / Théâtre de l’Ecluse, Le Mans (72)
Le Centre Culturel Le Rabelais à Changé (72)
Crédit photo
Valérie Guesnay
Contact
Cie Musicarthéa
Direction artistique Martine Midoux
musicarthea@gmail.com
Siret : 45011549800013 / Code NAF: 90001Z / Licence : 2-1046105